La Guerre n'a pas un visage de femme
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Résumé
La guerre est toujours racontée par les hommes. C’est en partant de ce constat que la jeune journaliste biélorusse Svetlana Alexievitch entame en 1975 un travail d’enquête au long cours auprès d’anciennes combattantes de la Grande Guerre patriotique. Lorsque les Allemands envahissent l’Union soviétique en 1941, près d’un million de femmes, dont de très jeunes filles, s’engagent dans l’armée ou la résistance, mues par leur foi et leur détermination à lutter contre le nazisme. Brancardières, tireuses d’élite, pilotes ou agentes de renseignement, elles exercent toutes sortes de métiers à l’égal des hommes. Après guerre, leur courage et leur sacrifice seront les grands oubliés du discours officiel. Publié en 1985, La guerre n’a pas un visage de femme est venu briser quarante années de mutisme collectif.
Pour adapter cette œuvre documentaire chorale, Julie Deliquet et son équipe recomposent une histoire à partir de neuf de ces voix solitaires, et forment un corps collectif qui dialogue. En ce printemps 1975, d’anciennes camarades du front venues des quatre coins de l’URSS se rassemblent dans un appartement communautaire pour livrer leurs témoignages à une jeune journaliste. Pendant toute une journée s’affirme la nécessité de dire la réalité de la guerre à travers des confessions crues, aussi bien dans les faits de guerre racontés que dans les traumatismes dévoilés.
Dans un espace construit comme un plateau de cinéma avec ses béquilles et projecteurs à vue, une troupe de comédiennes âgées de 30 à 70 ans donne vie à ces mémoires de guerre et de jeunesse, jouées en direct sous nos yeux. Ce n’est pas seulement l’horreur qui se dévoile mais aussi leur désir de vivre, et la façon dont l’humain résiste à l’inhumain avec dignité et fermeté. En prenant la parole, ces femmes font la lumière sur leurs histoires et celles de toutes les guerres.
Distribution
Infos pratiques
Adresse
59 Boulevard Jules Guesde, 93200 Saint-Denis
Métro 13 – Station Saint-Denis Basilique
RER D – Station Saint-Denis, puis 5 minutes à pied
Transilien H – Station Saint-Denis
Bus 255 – Arrêt Église – Théâtre Gérard Philipe
Bus 70 – Arrêt Gare de Saint-Denis
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